9 janvier 2011

Bresil, première partie


Aéroport international de Rio, lundi 7heures du matin.
Voilà, je suis arrivé à destination légèrement fatigué (doux euphémisme). Aprés mes deux vols de Berlin à Rio en passant par Frankfurt/Main, je bois un café noir accmpagné de toasts grillés jambon/fromage. Dans une heure arrivent Mischa and Matthias. En attendant, j'ai tout le loisir de prendre la température & le soleil. Il est seulement 7h du matin & je suis déjà en T-shirt. Le café de l'aéroport est rempli et le ballet d'une dizaine de serveurs qui tournent autour de moi. Rien que sur quelques travailleurs matinaux, je peux observer la force du métissage brésilien, de l'hispanique au typé africain. Moi, je suis en vacances et je me sens libre et fort.


J'ai finalement retrouvé Matthias et Mischa à l'aéroport avec leur gros sacs à dos et leur large sourire. Aprés avoir trouvé le bus pour le centre de Rio, nous nous sommes mis à discuter avec une brésilienne dans le bus. Tout de suite e suis dans l'ambiance et la chaleur de ce pays. Par contre mes premières expèriences culinaires ne sont pas extraordinaires. Nous prenons ensuite un bus direction le nord-est de Rio. Nous arrivons à Araial de Cabo dans l'aprés midi et trouvons un bar local (chaises en plastique) je boirai ma première bière locale de 600ml tenue refrigéré par une coque en plastique. Nus avons alor un peu de mal de trouver un logement bon marché et tombons finalement dans une pousada (sorte de pension très répendue au Brésil) tenue par une famille francaise, originaire de Montargis! Je bois ma première Caipirinha face à un superbe couché de soleil pendant que des jeunes brésiliens jouent au foot sur la plage.

Première journée dans ce village de pécheurs aux plages magnifiques. Nous avons fait une superbe balade afin de déboucher sur une belle plage de sable fin & blanc. Nous avons pu profiter du balai sans fin des bateaux touristiques avec la musique à fond et le jeux "club med". Nous étions content d'y avoir échappé. Nous avons fait la connaissance de Vendredi l'ami de Robinson. Enfin le soir nous sommes resté au calme.

Voilà ce que nous avons pu admirer lors de notre balade en direction de l'île do Farol, de superbes falaises surplombées par une petite maison tout simple. Une personne est train de travailler sur son ordinateur tranquillement. Pourquoi pas une délocalisation des locaux de ma société cicim nous avons vu des terrains à vendre. Le soir Matthias proposer de tenter un baptème de plongé, nous sommes tous entousiastes. Malgré tout le lendemain nous allons à Buzios pour faire le baptème le jour suivant.


Mercredi matin nous arrivons à Buzios sour un soleil de plomb. Nous voici dnas le St Tropez brésilien, rempli de touristes et de plages bondées. Notre première envie de louer un Buggi pour l'aprés-midi disparait suite à une météo un peu trop changeante. Nous décidons de découvrir à pied quelques plages et des points de vue intéressants. Nous finissons par la statue en bronze de Brigitte Bardot qui orne la plage centrale.





Retour à Cabo Frio avec une bon plat brésilien à la clée. Finalement nous ne sommes pas allé plongé. Météo trop mauvaise. Malgré tout nous découvrons une jlie plage de Araial de Cabo avec un soleil ami. Puis déjeuner dans un restaurant au kilo aux spécialités de Minas Gerais et départ pour Macaé en bus. Nous trouvons un bus de nuit pour Vitoria qui pas dans quelques heureset dégustons notre première bière brassée (une Brahma). e ne peux pas dire que j'ai bien dormi dans le bus, mais ca aurait pu être pire.

Nous retrouvons Clarissa devant la cathédrale de Vitoria et découvrons avec effroi que le Formule 1 dans lequel nous avions prevu de dormir est complet. Pas de panique on s'assoit 5minutes dans un Carrefour en face et décidons d'aller chez une amie de Clarissa, Patricia. Accueil très chaleureux, découverte de la plage, très bon restaurant de Moqueca (spécialité à base de poissons et fruits de mer) de la région de Esperito Santos dont Vitoria est la capitale.


Samedi 13 novembre
Nous sommes logés à l'hotel "Le Cannes". Avec Matthias, nous découvrons le centre historique de la ville avec quelques beaux édifices. Le soir, nous sortons dans le quartier prés de l'université avec Clarissa. Nous finissons au billard dans un bar en plein air. Le dimanche nous décidons d'aller à Guarapari par bus. Clarissa, Patricia et une amie à elle nous accompgnent. Malheureusement nous sommes accueillis par des trombes d'eau. Après un repas composé de feijoada et de viandre grillé, churasco, nous attendons le bus avec les filles et allons un mauvais film américain au cinéma.

Dimanche 14 novembre
Aujourd'hui le temps reste gris et menacant. Nous sommes un peu décu de notre choix d'aller dabs cette station balnéaire sans charme.

Vue de notre chambre d'hotel

Après l'annonce de la victoire des russes sur le brésiliennes en final de coupe de monde de volley ball, nous prenons un bus pour aller au parc national "Paulo César Vinha". Seulement 25km d'un parcours qui débouche sur une jolie vue d'une lagune et de la végétation dense de la côte. Malgré quelques gouttes, nous nous jetons à l'eau avec de belles vagues à surfeurs. Aprés le père de Clarissa nous emmène en voiture dans sa maison à Villa Velha. Sur le chemin nou nous arretons dans un petit village de pêcheurs, du nom de Barra du Juru, avec de très joli dessins sur les murs des maisons. Arrivés dans la maison de Clarissa nous faisons connaissance avec sa mère, une femme chaleureuse et exubérante. Nous décidons, à cause de la météo, de changer notre itinéraire et de prendre des billets d'Avion pour Salvador de Bahia. nous sortons avec Clarissa dans un restaurant/bar de Vila Velha. Malgré tout je suis fatigué et barbouillé, le WE a été relativement décevant et la météo mauvaise. En tout cas Clarissa a fait son possible pour nous montrer sa région.

11 décembre 2010

Pourquoi j'ai fait la paix avec Berlin...

Oui en effet pourquoi ai-je fait la paix avec Berlin. Étais-je en guerre avec cette ville auparavant? Peut être qu'afin de simplifier mon rapport à ma nouvelle vie ici à Berlin, j'associe la ville à mes ressentis, à mes joies et à mes difficultés. Aujourd'hui cela fait 1 an que je suis ici, le temps passe vite et l'expèrience est riche.

L'entrée du Berghain, "LA" boite techno de Berlin

Un batiment près du Berghain
Alors pourquoi ai-je fait la paix avec Berlin? Oui il a été difficile de revenir à Berlin après 3 semaines de chaleur au Brésil. Arrivé en Allemagne, le froid et la neige m'attendaient. La chaleur des contacts brésiliens laissaient la place à la froideur des échanges européens. La rudesse de mes premiers pas en terre teutonne n'a réusse qu'à mettre en relief la facilité et la "coulitude" des brésiliens rencontrés lors du voyage...

Der Kegel, une ancien silo transformée en lieu d'escalade

Il m'a fallut une semaine pour reprendre pied dans cette univers hivernal et blanc. Comment se fait-il que je sois plus capable d'apprécier la neige? Ce qui rimait avec bataille de boules de neiges, de luges et de ski ne rime plus qu'avec humidité, froid et peur de tomber. Je dois être malade...
Le dimanche au Mauerpark

Mais bon, la semaine suivante, je retrouve certaines odeurs de Friedrichshain dans la rue, les bons petits restaurants de Alt-moabit. Et je retrouve aussi les concerts, le mercredi dans Arena, énorme salle avec une acoustique horrible et Huxleys près de Hermanplatz avec le super groupe Gogol Bordello.


Au dernier étage de la Biennale de Berlin, à Oranienplatz Kreuzberg

Et je me retrouve à penser, il y a quelque chose qui me fait vibrer à Berlin. Il y a de l'électricité dans l'air, les gens sont cools. J'ai refais un super pogo pour le concert de Gogol Bordello et c'était juste amusant avec les autres. Pas d'agressivité gratuite, juste l'envie de s'amuser ensemble. Lorsque je suis sorti du concert à l'Arena, j'ai aidé un type à sortir sa voiture de la neige. En échange il m'a racompagné chez lui, c'est aussi simple que ca...

Le monument à la mémoire des juifs persécutés, un labyrinthe

2 mai 2010

Oui, mais à Berlin, il y a aussi...


Un barbecue au bord du Main à Frankfurt

Berlin, c'est grand et puis il y a plein de choses à faire. Est-ce dans cette ville que je vais constuire mon avenir? Difficile à dire. Aprés être parti seulement une semaine, je retrouve la Warshauer straße et mon visage s'illumine. Ici je me sens bien, je me sens chez moi. N'est-ce pas un bon départ?

Berlin face à l'Allemagne. Peut être serait-il sain d'essayer de descendre Berlin de son pied d'estrale? Est-ce que d'autres villes soutiendraient la comparaison? En tout cas pour un certain nombre de critère? Après ma virée en "province" je pense que d'autres villes n'ont rien à envier à Berlin. Peut être m'en a t'on montré seulement les points positifs, mais c'est un bon point de départ pour cette réflexion. Certe Berlin attire pour pas mal d'aspects mais elle possède aussi un certain nombre de défauts que j'ai déjà pu observer: les relations jetables, un fort individualisme. D'autres qu'on ma conté: une région du Brandenbourg pas forcément très attractive.

Bon on va arrêter de taper sur "ma " ville et puis on va se balader un peu...

Un grue près du Main

Dresden la baroque

Dresden, une des villes les plus démolies d'Allemagne lors de la 2nd guerre mondiale c'est relevée et après la chute du mur a su profité des fonds diverses pour reconstuire sa vieille ville. Autant Berlin est ..., autant Dresden est baroque. Et puis, il y a aussi la nouvelle ville qui est bien vivante, étudiante. Dans la vieille ville se trouve l'Orangerie "Zwinger" et un musée de peinture sur les maitres allemands, hollandais et italiens. Oui, on peut dire que Dresden est une ville culturelle. Un de mes collègues nous dit dans le tramway en direction de notre "Social Evening", après 30 minutes de trajet: "j'aurai jamais imaginé que Dresden pu être si grande", en effet Dresden c'est pas un village.

Un plage au bord du Main

La police verte ou la police bleue?

Oui, je me demande si oui ou non la police passe complètement du vert au bleu pour l'ensemble de ses voitures et uniformes. En tout cas À Berlin plus qu'ailleurs, ils mettent du temps pour cette transition, faute d'argent. Bon, un exemple concret: nous arrivons dans le sous sol d'un restaurant italien dans la nouvelle ville de Dresden, nous sommes une quinzaine d'ingénieurs de la gente masculine et un nombre comparable de femmes nous accueillent avec des applaudissements de houras! Un enterrement de jeune fille se tient sous nos yeus et c'est pas la première horde de femmes de cette joyeuse ville de Dresden qui vient nous demander un participation à leur blagues un peu potaches. Bon, minutes passent et un flic arrive dans le restaurant, et croyez moi, il est vert. Mais il a compris qu'il faut changer de couleur. Le problème, c'est que ne lui a pas fourni le nouvel uniforme. Et donc au bout de 20minutes à se frotter à la future mariée et à se déshabiller, il n'a plus rien à se mettre, il est nu comme un vert, euh non un ver. Moi j'attends derrière ma carte des plats que ce show se termine afin manger une mauvaise pizza et d'enchaîner les pintes avec mes collègues...

Vue vers la tour de la radio de Frankfurt

De la recherche à la politique

Certe, Dresden est une belle ville, mais je m'y rendais pour d'autres raisons que pour le tourisme. La RECHERCHE! Oui je me suis tranformé en combattant de la réduction de données, en particulier vidéo. La semaine c'est déroulé un meeting MPEG, rassemblement de la fleur des chercheurs (plus Simon )pour la création et l'amélioration des normes ISO dans le domaine de la vidéo et audio. Mais ce rendez-vous n'est pas anodin, il correspond au premier meeting pour la création de LA nouvelle norme de compression vidéo qui succèdera à la norme H264/MPEG4-AVC. Moi, je suis un brave petit soldat, un observateur de la bataille des différents fronts et formations. J'observe, j'apprends. Ce qui est remarquable, c'est ce qu'y se passe sous mes yeux n'est pas un rendez-vous de scientifiques, c'est un sommet politique où les différentes forces en présence usent l'art subtile du plédoyer , de l'humour bon enfant et de la ruse. Ce que j'avais appris de mon ancien travail, c'est que ce n'est pas forcément le meilleur produit qui remporte un appel d'offre. Ce qu'il faut pour remparter un marché c'est un bon commercial. Ici, à Dresden, les chefs d'équipe de recherches on troqué leur blouse et leurs formules. Ils les ont tranformé en armes non pas de dissuasion, mais de persuiasion massive. Ici chacun peut participer pour apporter sa pierre à l'édifice de cette nouvelle norme internationale, mais il faut avec derrière soi, une certaine reconnaissance et une sacrée assurance. Le micro est disponible pour chacun, mais malgré tout il reste utilisé par un petit nombre de personnes. Mais finalement n'ai je pas assisté à une forme de micro démocratie dont chacun est un habitant du monde avec une forte prédisposition à l'algorithmie et aux calculs différentiels? L'objectif final n'est-il pas de trouver une norme la plus performante pour tous? Mais ne faut-il pas rajouter à ce postulat, la contrainte du profit personnel de chaque force en présence? Ne serait-ce pas les rouages du capitalisme qui pourrait mettre en péril l'objectif initiale? En effet chaque Laboratoire tent e de placer dans cette nouvelle norme le maximum de ses brevets, une source de ses revenus. Et puis l'orientation technologique de la norme peut avoir des impacts importants pour les différents marchés qu'elle peut toucher. À ce que j'ai peu observer, je ne le pense pas. Ce qu'on peut voir c'est la théorie du la combinaison du meilleur de chacun nous fournira sûrement un résultat meilleur qu'en prenant seulement le meilleur de tous. Et cette théorie me plaît.

Une vue classique du centre de Frankfurt : "Mainhattan"

Les boursiers soutiennent l'art???

Oui, certe Dresden a 3 étoiles sur le guide vert michelin. Certe Frankfurt/Main n'a pas une réputation de ville touristique ni culturelle. Mais si le banquier était philantrope? Si la bourse soutenait l'art dans les fondations de ses infrastructures? Peut être ai-je tout simplement de la chance d'avoir un guide connaisseur, une météo estivale et l'opportunité de participer à la nuit des musées de Frankfurt. Pourquoi ne pas visiter la nouvelle bourse de Frankfurt pour voir une expo de photos? Lorsque la dame avec le contrôl de rayon X me regarde avec des grands yeux commencer enlever ma ceinture, je lui dis que je me croyais déjà à l'aéroport. Oui, nous nous trouvions dans la mecque des transactions de fonds internationals, ici dans ce batiment composé de 8 ailes reliées entre elles par des jardins zen, oui, ca stresse de jouer avec l'argent de la planète... Pourquoi ne pas faire appel à une danceuse "burlesque" pour faire venir de nouveaux visteurs dans le musée de la communication? Oui un musée qui porte bien son nom!

Bon finalement c'est aussi un très bon WE à Frankfurt avec de l'"Apfel Wein" sorte de cidre sans bulle et de la "Grüne Sauce", plat traditionel d'ici.

Je rentre finalement à Berlin et je retrouve ce même sentiment d'appartenance à cette ville. Malgré tout je suis content d'être parti et prend la mesure des limites de ne rester "que" dans Berlin. Les voyages même petits forment la jeunesse (oui toujours jeune)...

J'espère que vous aurez apprécier ce modèle subtile de thèse/antithèse/foutaise euh synthèse. ca nous rajeunit pas!