
11 décembre 2010
Pourquoi j'ai fait la paix avec Berlin...

2 mai 2010
Oui, mais à Berlin, il y a aussi...
Berlin, c'est grand et puis il y a plein de choses à faire. Est-ce dans cette ville que je vais constuire mon avenir? Difficile à dire. Aprés être parti seulement une semaine, je retrouve la Warshauer straße et mon visage s'illumine. Ici je me sens bien, je me sens chez moi. N'est-ce pas un bon départ?
Berlin face à l'Allemagne. Peut être serait-il sain d'essayer de descendre Berlin de son pied d'estrale? Est-ce que d'autres villes soutiendraient la comparaison? En tout cas pour un certain nombre de critère? Après ma virée en "province" je pense que d'autres villes n'ont rien à envier à Berlin. Peut être m'en a t'on montré seulement les points positifs, mais c'est un bon point de départ pour cette réflexion. Certe Berlin attire pour pas mal d'aspects mais elle possède aussi un certain nombre de défauts que j'ai déjà pu observer: les relations jetables, un fort individualisme. D'autres qu'on ma conté: une région du Brandenbourg pas forcément très attractive.
Bon on va arrêter de taper sur "ma " ville et puis on va se balader un peu...
Un grue près du Main
Dresden la baroque
Dresden, une des villes les plus démolies d'Allemagne lors de la 2nd guerre mondiale c'est relevée et après la chute du mur a su profité des fonds diverses pour reconstuire sa vieille ville. Autant Berlin est ..., autant Dresden est baroque. Et puis, il y a aussi la nouvelle ville qui est bien vivante, étudiante. Dans la vieille ville se trouve l'Orangerie "Zwinger" et un musée de peinture sur les maitres allemands, hollandais et italiens. Oui, on peut dire que Dresden est une ville culturelle. Un de mes collègues nous dit dans le tramway en direction de notre "Social Evening", après 30 minutes de trajet: "j'aurai jamais imaginé que Dresden pu être si grande", en effet Dresden c'est pas un village.
Un plage au bord du Main
La police verte ou la police bleue?
Oui, je me demande si oui ou non la police passe complètement du vert au bleu pour l'ensemble de ses voitures et uniformes. En tout cas À Berlin plus qu'ailleurs, ils mettent du temps pour cette transition, faute d'argent. Bon, un exemple concret: nous arrivons dans le sous sol d'un restaurant italien dans la nouvelle ville de Dresden, nous sommes une quinzaine d'ingénieurs de la gente masculine et un nombre comparable de femmes nous accueillent avec des applaudissements de houras! Un enterrement de jeune fille se tient sous nos yeus et c'est pas la première horde de femmes de cette joyeuse ville de Dresden qui vient nous demander un participation à leur blagues un peu potaches. Bon, minutes passent et un flic arrive dans le restaurant, et croyez moi, il est vert. Mais il a compris qu'il faut changer de couleur. Le problème, c'est que ne lui a pas fourni le nouvel uniforme. Et donc au bout de 20minutes à se frotter à la future mariée et à se déshabiller, il n'a plus rien à se mettre, il est nu comme un vert, euh non un ver. Moi j'attends derrière ma carte des plats que ce show se termine afin manger une mauvaise pizza et d'enchaîner les pintes avec mes collègues...
Vue vers la tour de la radio de Frankfurt
De la recherche à la politique
Certe, Dresden est une belle ville, mais je m'y rendais pour d'autres raisons que pour le tourisme. La RECHERCHE! Oui je me suis tranformé en combattant de la réduction de données, en particulier vidéo. La semaine c'est déroulé un meeting MPEG, rassemblement de la fleur des chercheurs (plus Simon )pour la création et l'amélioration des normes ISO dans le domaine de la vidéo et audio. Mais ce rendez-vous n'est pas anodin, il correspond au premier meeting pour la création de LA nouvelle norme de compression vidéo qui succèdera à la norme H264/MPEG4-AVC. Moi, je suis un brave petit soldat, un observateur de la bataille des différents fronts et formations. J'observe, j'apprends. Ce qui est remarquable, c'est ce qu'y se passe sous mes yeux n'est pas un rendez-vous de scientifiques, c'est un sommet politique où les différentes forces en présence usent l'art subtile du plédoyer , de l'humour bon enfant et de la ruse. Ce que j'avais appris de mon ancien travail, c'est que ce n'est pas forcément le meilleur produit qui remporte un appel d'offre. Ce qu'il faut pour remparter un marché c'est un bon commercial. Ici, à Dresden, les chefs d'équipe de recherches on troqué leur blouse et leurs formules. Ils les ont tranformé en armes non pas de dissuasion, mais de persuiasion massive. Ici chacun peut participer pour apporter sa pierre à l'édifice de cette nouvelle norme internationale, mais il faut avec derrière soi, une certaine reconnaissance et une sacrée assurance. Le micro est disponible pour chacun, mais malgré tout il reste utilisé par un petit nombre de personnes. Mais finalement n'ai je pas assisté à une forme de micro démocratie dont chacun est un habitant du monde avec une forte prédisposition à l'algorithmie et aux calculs différentiels? L'objectif final n'est-il pas de trouver une norme la plus performante pour tous? Mais ne faut-il pas rajouter à ce postulat, la contrainte du profit personnel de chaque force en présence? Ne serait-ce pas les rouages du capitalisme qui pourrait mettre en péril l'objectif initiale? En effet chaque Laboratoire tent e de placer dans cette nouvelle norme le maximum de ses brevets, une source de ses revenus. Et puis l'orientation technologique de la norme peut avoir des impacts importants pour les différents marchés qu'elle peut toucher. À ce que j'ai peu observer, je ne le pense pas. Ce qu'on peut voir c'est la théorie du la combinaison du meilleur de chacun nous fournira sûrement un résultat meilleur qu'en prenant seulement le meilleur de tous. Et cette théorie me plaît.
Une vue classique du centre de Frankfurt : "Mainhattan"
Les boursiers soutiennent l'art???
Oui, certe Dresden a 3 étoiles sur le guide vert michelin. Certe Frankfurt/Main n'a pas une réputation de ville touristique ni culturelle. Mais si le banquier était philantrope? Si la bourse soutenait l'art dans les fondations de ses infrastructures? Peut être ai-je tout simplement de la chance d'avoir un guide connaisseur, une météo estivale et l'opportunité de participer à la nuit des musées de Frankfurt. Pourquoi ne pas visiter la nouvelle bourse de Frankfurt pour voir une expo de photos? Lorsque la dame avec le contrôl de rayon X me regarde avec des grands yeux commencer enlever ma ceinture, je lui dis que je me croyais déjà à l'aéroport. Oui, nous nous trouvions dans la mecque des transactions de fonds internationals, ici dans ce batiment composé de 8 ailes reliées entre elles par des jardins zen, oui, ca stresse de jouer avec l'argent de la planète... Pourquoi ne pas faire appel à une danceuse "burlesque" pour faire venir de nouveaux visteurs dans le musée de la communication? Oui un musée qui porte bien son nom!
Bon finalement c'est aussi un très bon WE à Frankfurt avec de l'"Apfel Wein" sorte de cidre sans bulle et de la "Grüne Sauce", plat traditionel d'ici.
Je rentre finalement à Berlin et je retrouve ce même sentiment d'appartenance à cette ville. Malgré tout je suis content d'être parti et prend la mesure des limites de ne rester "que" dans Berlin. Les voyages même petits forment la jeunesse (oui toujours jeune)...
J'espère que vous aurez apprécier ce modèle subtile de thèse/antithèse/foutaise euh synthèse. ca nous rajeunit pas!
5 avril 2010
Le rouge, le noir et les autres couleurs
Le message de Berlin
Bon, je suis étudiant, ca y est! Bon je me dis il faut fêter ca. Que vais-je faire pour le 1er avril? Avec Misha, un copain et collègue nous allons prendre un cours de salsa pour débutants dans un club de la Kultubrauerei. Puis ma cavalière et ses 3 copines vont à une soirée ERASMUS au Lido à Kreuzberg.
19 mars 2010
Paris c'est la mode!
Finalement je suis fatigué et malade, le jour de mon départ et je décide d'annuler mon voyage à contre coeur...
Comment vais-je pouvoir faire honneur à cette perruque en restant à Berlin? Quelles seront mes victimes, qui devront subirent le courroux de Claude Francois ranimé dans la capitale du CurryWurst?
Pour info, le port de la perruque en boite berlinoise passe très bien, surtout quand la soirée est orientée Balkan Beats (alors là on est très loin de Cloclo).
Voilà, vous savez tout sur la magie de Paris et l'emprise de Claude Francois sur ma vie berlinoise. Ce qui m'amène à la conclusion: Paris c'est la mode. Oui, je sais, ca n'a aucun sens mais ca balance à mort!
Je demande au lecteur assidu de voter pour le meilleur sosie du King Claude, vous n'avez qu'à donner le numéro entre 1 & 6 (1 en haut à gauche et 6 en bas à droite)...
2 mars 2010
La grève la tempète et ma nièce
Et le remarques francaises tenaces: "Elle nous prends pour des neuneu" lorsqu'Emily Loizeau tente de faire participer le publique, ou " Tu sais, il y a autre chose que la chanson francaise, heureusement". Il y a surement aussi plein d'allemands cons, mais je les comprends pas donc c'est moins génant...
Arrive le matin et je me poste dans l'unique café de Schönefeld et ils arrivent. Elle me regarde arriver avec des grands yeus et puis on entame la discussion et finalement elle me dédicace mon CD. Ca valait le coup de se faire annuler son avion, je trouve. Arrivés à Paris, on se dit au revoir. Moi, maintenant, je les attends pour leur second concert à Berlin...
Je commence à craindre que mon vol du lundi puisse etre annulé. Je regarde les vols sur le site de la companie aérienne et je constate que le vol du dimanche a été annulé à cause de la tempète...
22 février 2010
Berlinale : le tour du monde en 10 jours
*** ou l'exploration du cinéma géopolitique et des techniques ***
Cinéma: Arsenal, LE cinéma d'art et d'essai de Postdamer Platz
Cinéma: International, LE cinéma de Berlin Est prés d'Alexander Platz
Sujet : l'amour d'un ex taulard pour une transexuelle ... bof
Sujets: Les robots amoureux de Spike Jonze, l'aimantation d'amoureux espagnols, le retour à la vie irlandais
Cinéma: Babylon dans Mitte
Sujet: Un film dur koréen sur la frontière entre la Chine et la Corée du nord. Touchant et sobre.
Ce n'est plus du cinéma c'est de la peinture, ce n'est plus du cinéma c'est de la poésie...
Sujet: Le père est apiculteur, la mère s'occupe aux champs et le fils apprend à lire et découvre progressivement le contact humain. Il faut le voir pour ressentir ces paysages de montagnes, le regard de cet enfant, la sagesse de son père.
Cinéma: Frierichstadtpalast, très, très grand...
Sujet: Les jeunes resistants pendant les années 50 contre le régime communiste roumain. Beaucoup (trop) de combats, de beaux paysages, une pan de l´histoire roumaine que je découvre.
Cinéma: Cubix à Alexander platz, une superbe vue sur la place.
30 janvier 2010
Le Jetlag de Berlin
Retour au boulot sur les coups de 14h. La je retrouve mon binôme de travail, Philipp et on discute 5 minutes. Pas de chance il faut qu'il aille manger donc on reprendra dans une heure cette discussion. L'après-midi continue sans heurt et je décide de rentrer chez moi sur les coups de 19h30.
Et puis je ne vous parle pas du WE, là c'est plus 1 à 2h c'est autour de 3 à 4h. Et on a de la chance lorsqu'on peut voir le soleil! Bon j'exagère mais le tableau est brossé. La vie se décalle un peu plus chaque semaine et on apprend à se caler sur le rythme d'une nouvelle vie.
19 janvier 2010
Where the wild things are
Et puis pour parler de l'enfance, j'encourage à aller voir le film "Where the wild things are", en France, ça s'appelle "Max et la Maximonstres" et c'est le dernier film Spike Jonze (réalisateur de "Dans la peau de Malkovich"). La Bande Originale est super aussi, composée par Karen O, chanteuse des Yeah Yeah Yeah.
On voit Max qui reçoit une couronne des mains de son ami imaginaire et devient alors le roi de son propre univers.
10 janvier 2010
Le froid n'est pas tout
Bonne lecture!

Vue de Karl Max Allee avec la tour de la télévision
Un WE Berlinois, c'est quoi? C'est avant tout du froid, beaucoup de froid en cette période de l'année. Mais les berlinois n'ont pas froid aux yeux et sont prêts à patienter dehors si un évènement le justifie. Par exemple, prenons samedi 9 janvier, une journée anodine au premier abord. Pas tant que cela lorsque l'on voit tomber des tonnes de neige dehors accompagnées d'un vent glacial. Pourquoi pas, pour l'occasion se donner rendez vous à Ikea pour un lancé de sapin avec des lots (Ikea) à l'appui. Le seul petit problème, c'est qu'il faut attendre pendant 1heure30 dehors dans cette foutu tempête de neige à 2 pas de l'entrée du magasin bien chauffé. C'est bien ce que je dis: le berlinois ne manque pas de courage lorsqu'il s'agit de lancer du sapin (jeux qui nous vient de nos amis les suédois). Pour ma part j'ai failli perdre l'usage de mes mains, heureusement que nous avons été ravitaillé en vin chaud tout long de cette épreuve de force. Puis quand vient le lancé, tout le monde compte avec moi, 1, 2, 3 et lancé correct de 8 mètres qui me permet de récupérer un magnifique boite blanche de rangement qui ira très bien dans mes étagères...
Une soirée Balkan Beat
Un autre évènement peut justifier une attente de 40 minutes dans le froid aux alentours de 1heure du mat un samedi soir, une soirée Balkan Beat au Lido (je dis ça mais évidemment ce n'est pas l'unique évènement qui pourrait justifier cette attente, malheureusement votre humble serviteur ne peut pas être au four et au moulin). La question que vous vous posez peut être : mais c'est quoi une soirée Balkan Beat? Tu mets toutes les meilleurs musiques de Smoking Orchestra et tout le répertoire de musique balkan, tu associe 2 DJs assez créatifs et de l'électro éclectique et tu obtiens du soirée Balkan Beat réussie. Si, tu es suffisamment courageux et que tu danses toujours aux alentours de 6h30 sur le dancefloor, tu pourras même entendre un titre de Mickeal Jacksons, suprême cerise sur une soirée bien agitée et remuée. Que c'est bon d'aller en boite sans avoir l'appréhension de tomber forcément sur les soupes musicaleuses du moment et de trouver à la place un véritable délire générale. J'encourage un passage à Berlin pour guérir de la boitofobie. J'en trainais une depuis longtemps et je commence à m'en débarrasser. Et puis que faire après une si bonne soirée, aux alentours de 7heures du mat, allons manger notre petit déjeuner entres amis et que trouve-t-on à Kreuzberg à tous les coins de rues : des Kebab!
Ma première semaine de 5 jours depuis ... mi Novembre
Oui, enfin j'ai enfin retrouvé le véritable chemin du travail cette semaine dans sa réalisation standard de la semaine de 5 jours. Il est vrai que ces dernières semaines, je n'avais pas dépassé les 3 jours de travail dans un contexte de fêtes de fins d'années. Lundi matin l'appréhension me guète, vais-je tenir 5 jours d'affilés? Après ce mois et demi d'activité diverses et variées (mais en tout cas pas vraiment travaillées) vais-je retrouver cette passion du réveil matin, des cafés entre collègues et blagues potaches (en allemand je comprends évidemment pas tout)? Et la réponse est OUI! Il y a plusieurs raison à cela : La première est peut être le fait que mon nouveau boulot m'enthousiasme pour l'instant (de nouveaux défis, une liberté accrue, une nouvelle façon d'appréhender mes méthodes de travail). Mais il y a aussi le fait que mes collègues sont franchement sympathiques et que je rigole beaucoup avec eux. Tous les midis nous allons manger dans un restaurant différent dans ce quartier qui compte autant de sociétés de la ZIRST de Meylan que de nationalités de restaurants. Il y a toujours une offre alléchante le jour choisi et le repas peut se finir sur un thé à la menthe, un expresso bien serré en fonction dudit restaurant.
Et puis il y a Berlin, avec ses odeurs, ces ambiances et sa neige... Ses transports en public, ses vieux tramways qui grinces des rails pendant les virages, sa population ultra jeune et éclectique (ces qui pourront me dire combien de fois j'ai utilisé ce mot durant ce message auront gagné un lancé de sapin!). Tout me touche dans cette ville, le contact avec les gens est toujours facile. Dans le métro, tu bouscule quelqu'un, il ne grogne pas, il sourit lorsque tu t'excuse, on a presque l'impression d'une connivence du genre : t'inquiète pas je sais ce que c'est, ça m'est arrivé il y a 5 minutes. J'ai l'impression d'avoir parcouru plusieurs galaxies depuis mon départ de Grenoble et les choses arrivent tellement naturellement pour moi depuis mon choix de partir de mon ancien travail et de ma vie grenobloise. Certe j'ai perdu ma super bande de potes grenoblois, nos happy hours au Familly's pub, mais j'ai envie de leurs dire: venez essayer les bars cocktails berlinois et pour 3euros50, vous pourrez savourer aussi bien un Mojito qu'une Pina Collada. J'entends certains me dire: je ne suis pas venu à Berlin pour un cocktail, je suis venu pour une pinte de bière, bien fraiche. Pas de souci, je vous trouverais alors un bar où la bière est fraiche et toujours en happy hour.
BAD ROMANCE
Au fait, vous ne savez peut être pas que j'ai eu la visite fort plaisante de la fine fleure orléanaise pour Sylvester (réveillon du 1er de l'an). Ces joyeux aventuriers, qui n'ont pas froid aux yeux, non plus, ont parcouru la distance séparant le fief de Jeanne à celui de Knut, le gentil petit ours blanc, en Citroën XM. Au programme de ces festivités, un activité sportive pour ces joyeux camarades: un marche dans le froid jusqu'à la tour de la télévision de Alexander platz (manque de pot, la brume la cache), une attente de 1h30 pour monter sur le Reichtag (malheureusement la neige empêche d'avoir une vue dégagée), une soirée de ping-pong endiablée dans ce bar de Prenzlauerberg, de la luge dans le park de Friedrischain avec des pentes impressionnantes, une réveillon sur le pont Oberbaum sous le bruit des pétard et feux d'artifices, un sauna + piscine à Badeschiff de l'Arena (une vue depuis la piscine vers la tour de la télévision, cette fois ci dégagée) et j'en passe.
En avant première, voici mes 2 premiers dessins fait à Berlin en utilisant les techniques d'aquarelle et pastelles secs (offertes par Benj & Maria)