10 janvier 2010

Le froid n'est pas tout

L'ensemble des photos ont été réalisés par l'appareil que les orléanais m'ont offert lors de leur venue à Berlin. Il pourrait être mis dans ce qu'on appelle aujourd'hui la lomographie. Pas de pile, ni de zoom, pas de super fonctions numériques. Mais un grand angle pour photos carrés ou rectangulaires, superposition possible des photos, réglage de profondeurs & luminosité, un vrai défit pour moi après mon dernier numérique. Mais le père Matthieu a su me montré la voie et a eu l'extrême gentillesse de me développer ma première pellicule. J'imagine qu'à sa grande déception, il remarquera que je n'aurai pas retravailler les photos...
Bonne lecture!

Vue de Karl Max Allee avec la tour de la télévision

Un lancé de sapin

Un WE Berlinois, c'est quoi? C'est avant tout du froid, beaucoup de froid en cette période de l'année. Mais les berlinois n'ont pas froid aux yeux et sont prêts à patienter dehors si un évènement le justifie. Par exemple, prenons samedi 9 janvier, une journée anodine au premier abord. Pas tant que cela lorsque l'on voit tomber des tonnes de neige dehors accompagnées d'un vent glacial. Pourquoi pas, pour l'occasion se donner rendez vous à Ikea pour un lancé de sapin avec des lots (Ikea) à l'appui. Le seul petit problème, c'est qu'il faut attendre pendant 1heure30 dehors dans cette foutu tempête de neige à 2 pas de l'entrée du magasin bien chauffé. C'est bien ce que je dis: le berlinois ne manque pas de courage lorsqu'il s'agit de lancer du sapin (jeux qui nous vient de nos amis les suédois). Pour ma part j'ai failli perdre l'usage de mes mains, heureusement que nous avons été ravitaillé en vin chaud tout long de cette épreuve de force. Puis quand vient le lancé, tout le monde compte avec moi, 1, 2, 3 et lancé correct de 8 mètres qui me permet de récupérer un magnifique boite blanche de rangement qui ira très bien dans mes étagères...


La partie nord du quartier de Kreuzberg avec un tag et le pont pour le U1.

Une soirée Balkan Beat

Un autre évènement peut justifier une attente de 40 minutes dans le froid aux alentours de 1heure du mat un samedi soir, une soirée Balkan Beat au Lido (je dis ça mais évidemment ce n'est pas l'unique évènement qui pourrait justifier cette attente, malheureusement votre humble serviteur ne peut pas être au four et au moulin). La question que vous vous posez peut être : mais c'est quoi une soirée Balkan Beat? Tu mets toutes les meilleurs musiques de Smoking Orchestra et tout le répertoire de musique balkan, tu associe 2 DJs assez créatifs et de l'électro éclectique et tu obtiens du soirée Balkan Beat réussie. Si, tu es suffisamment courageux et que tu danses toujours aux alentours de 6h30 sur le dancefloor, tu pourras même entendre un titre de Mickeal Jacksons, suprême cerise sur une soirée bien agitée et remuée. Que c'est bon d'aller en boite sans avoir l'appréhension de tomber forcément sur les soupes musicaleuses du moment et de trouver à la place un véritable délire générale. J'encourage un passage à Berlin pour guérir de la boitofobie. J'en trainais une depuis longtemps et je commence à m'en débarrasser. Et puis que faire après une si bonne soirée, aux alentours de 7heures du mat, allons manger notre petit déjeuner entres amis et que trouve-t-on à Kreuzberg à tous les coins de rues : des Kebab!


Un tag devant le cinéma "Intime" dans la rue Simon Dach de Friedrichshain

Ma première semaine de 5 jours depuis ... mi Novembre

Oui, enfin j'ai enfin retrouvé le véritable chemin du travail cette semaine dans sa réalisation standard de la semaine de 5 jours. Il est vrai que ces dernières semaines, je n'avais pas dépassé les 3 jours de travail dans un contexte de fêtes de fins d'années. Lundi matin l'appréhension me guète, vais-je tenir 5 jours d'affilés? Après ce mois et demi d'activité diverses et variées (mais en tout cas pas vraiment travaillées) vais-je retrouver cette passion du réveil matin, des cafés entre collègues et blagues potaches (en allemand je comprends évidemment pas tout)? Et la réponse est OUI! Il y a plusieurs raison à cela : La première est peut être le fait que mon nouveau boulot m'enthousiasme pour l'instant (de nouveaux défis, une liberté accrue, une nouvelle façon d'appréhender mes méthodes de travail). Mais il y a aussi le fait que mes collègues sont franchement sympathiques et que je rigole beaucoup avec eux. Tous les midis nous allons manger dans un restaurant différent dans ce quartier qui compte autant de sociétés de la ZIRST de Meylan que de nationalités de restaurants. Il y a toujours une offre alléchante le jour choisi et le repas peut se finir sur un thé à la menthe, un expresso bien serré en fonction dudit restaurant.


Dans la Simon Dach Strasse de Friedrichshain

Et puis il y a Berlin, avec ses odeurs, ces ambiances et sa neige... Ses transports en public, ses vieux tramways qui grinces des rails pendant les virages, sa population ultra jeune et éclectique (ces qui pourront me dire combien de fois j'ai utilisé ce mot durant ce message auront gagné un lancé de sapin!). Tout me touche dans cette ville, le contact avec les gens est toujours facile. Dans le métro, tu bouscule quelqu'un, il ne grogne pas, il sourit lorsque tu t'excuse, on a presque l'impression d'une connivence du genre : t'inquiète pas je sais ce que c'est, ça m'est arrivé il y a 5 minutes. J'ai l'impression d'avoir parcouru plusieurs galaxies depuis mon départ de Grenoble et les choses arrivent tellement naturellement pour moi depuis mon choix de partir de mon ancien travail et de ma vie grenobloise. Certe j'ai perdu ma super bande de potes grenoblois, nos happy hours au Familly's pub, mais j'ai envie de leurs dire: venez essayer les bars cocktails berlinois et pour 3euros50, vous pourrez savourer aussi bien un Mojito qu'une Pina Collada. J'entends certains me dire: je ne suis pas venu à Berlin pour un cocktail, je suis venu pour une pinte de bière, bien fraiche. Pas de souci, je vous trouverais alors un bar où la bière est fraiche et toujours en happy hour.


Vue des Frankfurter Tor et d'une sculpture de la Karl Max Allee

BAD ROMANCE

Au fait, vous ne savez peut être pas que j'ai eu la visite fort plaisante de la fine fleure orléanaise pour Sylvester (réveillon du 1er de l'an). Ces joyeux aventuriers, qui n'ont pas froid aux yeux, non plus, ont parcouru la distance séparant le fief de Jeanne à celui de Knut, le gentil petit ours blanc, en Citroën XM. Au programme de ces festivités, un activité sportive pour ces joyeux camarades: un marche dans le froid jusqu'à la tour de la télévision de Alexander platz (manque de pot, la brume la cache), une attente de 1h30 pour monter sur le Reichtag (malheureusement la neige empêche d'avoir une vue dégagée), une soirée de ping-pong endiablée dans ce bar de Prenzlauerberg, de la luge dans le park de Friedrischain avec des pentes impressionnantes, une réveillon sur le pont Oberbaum sous le bruit des pétard et feux d'artifices, un sauna + piscine à Badeschiff de l'Arena (une vue depuis la piscine vers la tour de la télévision, cette fois ci dégagée) et j'en passe.

En avant première, voici mes 2 premiers dessins fait à Berlin en utilisant les techniques d'aquarelle et pastelles secs (offertes par Benj & Maria)


Je vous présente mon colloc Arion, s'appuyant à mon frigo

Un aborigène tiré d'un album de photos sur des parures rituelles

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